Espèces d'intérêt communautaire

Espèces de l'annexe II de la Directive Habitat-Faune-Flore : 

Espèces de l'annexe IV de la Directive Habitat-Faune-Flore : 

Espèces de l'annexe V de la Directive Habitat-Faune-Flore :

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  • l'Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale (Charpentier, 1840)

Ce petit agrion fréquente les petits cours d’eau et ruisselets ensoleillés ayant une végétation rivulaire. Cette espèce est présente dans la plupart des rivières calcaires du département avec dans certains cas des populations importantes. L’écoulement faible mais constant des cours d’eau, l’abondance de la  végétation aquatique, la proximité immédiate de  ruisseaux conviennent bien à l’espèce. L’émergence des premiers adultes se fait à partie de mai et le vol s’étale jusqu’en août. Les adultes carnivores se nourrissent de diptères qu’ils capturent en vol. Les larves aquatiques se nourrissent de petits invertébrés auqatiques (vers, autres larves d’insectes…). La femelle pond ses œufs au sein de la végétation aquatique généralement en vol en tandem avec le mâle. Le développement larvaire dure de 1 à 2 ans. Cette espèce est assez sédentaire et reste à proximité des biotopes qui lui sont favorables.

 Répartition sur le site

 Sur le site il a été observé sur le ruisselet du vallon du Vigouille entre les chaumes du Viganc et le plateau des Meulières

 Habitats associés

 Il colonise les milieux courants permanents de faible importance, aux eaux claires, bien oxygénées et à minéralisation variable (sources, suintements, fontaines, résurgences, puits artésiens, fossés alimentés, drains, rigoles, ruisselet et ruisseaux, petites rivières, etc.), situés dans les zones bien ensoleillées (prairies, friches, en forêt dans les clairières,etc.).

 

  • la Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii (Dale, 1834)

 Libellule de couleur verte métallique ayant des marques jaunâtres sur la tête et le thorax et des taches dorsales jaunes. Abdomen très étroit à la base. Cette libellule est liée aux petits cours d’eau bordés d’une abondante végétation aquatique et riveraine. Après un développement aquatique larvaire de 2 à 3 ans, l’espèce émerge de fin mai à début juillet et effectue sa métamorphose. Les femelles pondent en vol en tapotant de l’extrémité de leur abdomen les eaux calmes au niveau des recoins de la berge.

 Répartition sur le site

Seul des individus en phase de maturation ont été observés, durant cette phase qui dure une dizaine de jours les jeunes adultes quittent le milieu aquatique durant une dizaine de jours nécessaire à la maturation sexuelle. Ils se tiennent alors parfois très éloignés de leur lieu de naissance, sur des sites bienensoleillés (chemins, pelouses calcaires…) comme les pelouses des Chaumes de Vignac et de Clérignac.

 Habitats associés

 

  • le Gomphe de Graslin Gomphus graslini (Rambur, 1842)

 

Répartition sur le site

 Cette libellule se reproduit sur les grands cours d’eau, dont la Charente située à quelques kilomètres du site. Sur le site, elle a été observée en phase de maturation sexuelle. Après la métamorphose, les jeunes adultes quittent le milieu aquatique durant une dizaine de jours nécessaire à la maturation sexuelle. Ils se tiennent parfois éloignés de leur lieu de naissance, sur des sites bien ensoleillés (chemins, pelouses calcaires<).

  • le Lucane cerf-volant Lucanus cervus (Linnaeus, 1758)

 Insecte crépusculaire de la famille des coléoptères se nourrissant de la sève suintante des arbres sur les lisières et les espaces semi-couverts. Il s’agit du plus gros coléoptère européen, sa taille atteint 6-8 cm pour les mâles adultes. Son écologie est strictement liée à des territoires boisés avec la présence de vieux arbres morts sur pieds ou à terre ou souches pourrissantes car sa larve se développe dans le bois mort ou sénescent depuis plusieurs années. La période d’apparition de l’adulte se situe de juin à juillet où l’insecte est repéré grâce à son vol lourd, ronflant et maladroit.

 Répartition sur le site

 Lors des inventaires biologiques, cette espèce  a été notée autour des massifs boisés sur l’ensemble du site.

 Habitats associés

 Tout habitat (forestier ou non) présentant des souches et de vieux arbres feuillus dépérissants (chênes principalement)

9190 - Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur

9230 - Chênaies galicio-portugaises à Quercus robur et Quercus pyrenaica

 

  • le Sonneur à ventre jaune Bombina variegata (Linnaeus, 1758)

Crapaud de petite taille (4 à 5 cm), au dos brun vert et verruqueux et au ventre jaune vif avec de grandes tâches grises et noires. Il vit dans de petits plans d’eau forestiers, voire même des flaques temporaires. Il ne sort de l’eau que la nuit, pour chanter. En période d’hibernation, d’octobre à mars avril, il est enfoui dans la boue des points d’eau ou dans la terre humide. Les oeufs sont déposés sur des plantes aquatiques, des morceaux de bois ou de pierres et éclosent au bout de 8 jours environ. Les larves se métamorphosent généralement avant la fin de l’été.

 Répartition sur le site 

Une population de quelques individus est présente dans la mare du lieu-dit « Vigouille »

  • le Petit Rhinolophe Rhinolophus hipposideros (Bechstein, 1800)

Cette chauve-souris, qui est le plus petit rhinolophe d’Europe (<5cm, envergure de 19-25 cm) , adopte de préférence les cavités souterraines (caves, grottes, carrières) pour hiberner. Cette espèce est assez sédentaire et effectue l’ensemble de son cycle biologique (estivage et hibernation) sur une zone de superficie restreinte (10 à 20 km²). 

Sur les secteurs d’alimentation, le Petit rhinolophe fréquente plus particulièrement les zones de bocage, de lisière forestière (avec strate buissonnante bordant des friches), de prairies pâturées ou prairies de fauche. La présence de milieux humides (rivières, étangs) est importante pour les colonies de mise bas, les femelles y trouvant l’abondance de proies nécessaires à la gestation et à l’élevage des jeunes. Les corridors boisés (haie, lisière) jouent un rôle prépondérant dans les déplacements des Petits rhinolophes de leur gîte vers leur site de chasse.

Répartition sur le site

 

Habitats associés

Les paysages semi-ouverts, à forte diversité d'habitats, formés de boisements de feuillus, de prairies pâturées ou de fauche en lisière de bois ou bordés de haies, de ripisylves, landes, friches, vergers. L'association boisements rivulaires (chêne et saule notamment) et pâtures à bovins semble former un des habitats préférentiel.

la Rainette verte Hyla arborea (Linnaeus, 1758)

la Grenouille agile Rana dalmatina (Fitzinger in Bonaparte, 1838)

l'Azuré du Serpolet Maculinea arion (Linnaeus, 1758)

la Sérotine commune Eptesicus serotinus (Schreber, 1774)

la Noctule commune Nyctalus noctula (Schreber, 1774)

la Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus (Scherber, 1774)

le Lézard des murailles Podarcis muralis (Laurenti, 1768)

la Genette commune Genetta genetta (Linnaeus, 1758)